Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le 6 octobre 1927, le " roi des bootleggers " George Remus tire sur sa femme Imogene et la blesse mortellement dans l'Eden Park de Cincinnati. Elle décède...
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Le 6 octobre 1927, le " roi des bootleggers " George Remus tire sur sa femme Imogene et la blesse mortellement dans l'Eden Park de Cincinnati. Elle décède à l'hôpital ; il se livre à la police. S'ensuivra le " procès du siècle ", selon la presse américaine. Le procureur s'appelle Charlie Taft ; c'est le fils de William Howard Taft, chef de la Cour suprême et ancien président des États-Unis. Remus, qui assure sa propre défense, dit n'avoir aucun souvenir du meurtre et plaide la démence temporaire. A travers les témoignages et les dépositions qui se succèdent, Charlie Taft reconstitue l'histoire d'Imogene Remus et se laisse fasciner par elle. Surnommée " Lady Jazz " par les hommes de Remus, Imogene était un fleuron de la bonne société, belle, riche et extrêmement intelligente.
Qu'est-il arrivé au couple le plus en vue de la société mondaine de Cincinnati ? Comme James Ellroy avec Le Dahlia noir, Craig Holden s'est inspiré d'une célèbre affaire criminelle pour écrire Lady Jazz. Mais à travers le récit haletant d'un procès, ce sont les mythiques années vingt, l'époque d'Al Capone et de la Prohibition, des " speakeasies " et de leurs orchestres de jazz que l'auteur fait revivre. Une extraordinaire toile de fond pour une histoire passionnelle doublée d'un récit criminel hors du commun.
Remarqué pour son précédent roman, Les quatre coins de la nuit, Craig Holden ne nous déçoit pas avec cette œuvre empreinte d'une tonalité fitzgeraldienne.