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Alors que les municipalités urbaines s'impliquent toujours plus dans la gestion publique et deviennent les acteurs incontournables de la vie politique, système de soins et système de santé sont restés centralisés et dépendants des politiques nationales. En a-t-il toujours été ainsi ? En prenant le cas de la ville de Bordeaux. l'auteur fait la démonstration que depuis la création de la municipalité, en 1789, les élus municipaux ont toujours été concernés à des degrés divers par les problèmes de santé publique concernant les enfants.
Ainsi, Bordeaux a créé un service de santé scolaire en 1888 et su préserver, non sans difficulté, jusqu'à nos jours, son autonomie. Aujourd'hui, dans une société qui fixe comme une priorité la lutte contre l'exclusion sociale, l'inadaptation scolaire des jeunes prend un relief particulier conduisant à reconnaître comme indispensable le rôle préventif de la médecine scolaire. L'autonomie du service de santé scolaire de la ville de Bordeaux apparaît comme un atout lui permettant de s'intégrer à la politique de la ville et de pouvoir répondre de façon adaptée aux nouvelles exigences de santé publique.