Cette fois la reine du crime nous plonge dans l'ambiance d'un petit village de campagne. Alors que Jerry et Joanna Burton arrivent à Lymstock en espérant y trouver tranquillité et calme, des lettres anonymes injurieuses arrivent à presque chaque habitant. Lorsque les lettres arrivent, la remarque la plus entendue est "Pas de fumée sans feu". C'est l'occasion de nous présenter les personnages emblématiques du village et les relations que chacun entretient, le tout mâtiné d'un soupçon de comédie sentimentale. Ce n'est qu'assez tardivement qu'intervient le premier mort, et encore plus
tardivement que Miss Marple apparaît pour tout résoudre, de façon assez anecdotique.
Je disais donc étude de mœurs, car nos deux jeunes londoniens posent un regard sans a priori sur ceux qui les entourent. Ils présentent ce qui fait la vie dans un petit village situé loin de la folie de la capitale : les visites aux voisins, les ragots et rumeurs, la place des domestiques dans la maisonnée... Au détour de ces aspects ruraux, il est aussi question de la condition féminine à cette époque. Pointe l'idée qu'une femme peut subvenir à ses besoins sans dépendre d'un homme, pour s'assurer une vie. Ce petit regain de liberté est vite tempéré par le mariage vite proposé à une jeune fille qui a disparu une journée entière avec un homme et dont l'honneur pourrait être compromis. Vous l'aurez compris, la vie des gens prend le pas sur l'enquête.
Le tout n'est pas dénué d'humour grâce aux échanges entre frère et sœur qui ne s'épargnent pas et se parlent avec une franchise rafraîchissante dans cette ville où tout finit toujours par se savoir. La façon de raconter de Jerry laisse entendre les dénouements romantiques que lui et sa sœur connaitront.
Un bon moment de lecture, sans être pour autant à mettre au panthéon de l'auteur.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2014/04/la-plume-empoisonnee-agatha-christie.html
La plume empoisonnée
Cette fois la reine du crime nous plonge dans l'ambiance d'un petit village de campagne. Alors que Jerry et Joanna Burton arrivent à Lymstock en espérant y trouver tranquillité et calme, des lettres anonymes injurieuses arrivent à presque chaque habitant. Lorsque les lettres arrivent, la remarque la plus entendue est "Pas de fumée sans feu". C'est l'occasion de nous présenter les personnages emblématiques du village et les relations que chacun entretient, le tout mâtiné d'un soupçon de comédie sentimentale. Ce n'est qu'assez tardivement qu'intervient le premier mort, et encore plus tardivement que Miss Marple apparaît pour tout résoudre, de façon assez anecdotique.
Je disais donc étude de mœurs, car nos deux jeunes londoniens posent un regard sans a priori sur ceux qui les entourent. Ils présentent ce qui fait la vie dans un petit village situé loin de la folie de la capitale : les visites aux voisins, les ragots et rumeurs, la place des domestiques dans la maisonnée... Au détour de ces aspects ruraux, il est aussi question de la condition féminine à cette époque. Pointe l'idée qu'une femme peut subvenir à ses besoins sans dépendre d'un homme, pour s'assurer une vie. Ce petit regain de liberté est vite tempéré par le mariage vite proposé à une jeune fille qui a disparu une journée entière avec un homme et dont l'honneur pourrait être compromis. Vous l'aurez compris, la vie des gens prend le pas sur l'enquête.
Le tout n'est pas dénué d'humour grâce aux échanges entre frère et sœur qui ne s'épargnent pas et se parlent avec une franchise rafraîchissante dans cette ville où tout finit toujours par se savoir. La façon de raconter de Jerry laisse entendre les dénouements romantiques que lui et sa sœur connaitront.
Un bon moment de lecture, sans être pour autant à mettre au panthéon de l'auteur.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2014/04/la-plume-empoisonnee-agatha-christie.html