Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La déesse Némésis est parfois associée à la vengeance. Je préfère l'imaginer comme née de Dikè, la justice. Elle veille sur les lignes de partage....
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Livré chez vous entre le 24 septembre et le 27 septembre
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Résumé
La déesse Némésis est parfois associée à la vengeance. Je préfère l'imaginer comme née de Dikè, la justice. Elle veille sur les lignes de partage. Voici longtemps que nous avons cessé d'être grecs. Nous ne pouvons rencontrer une limite sans désirer aussitôt la transgresser, nous jouons avec les interdits, l'impossible nous fascine. Mais il n'est pas de démesure qui n'appelle son châtiment. Némésis en est l'emblème. Les philosophes lui prêtent parfois leur voix. Certains poètes, peintres, romanciers ou cinéastes l'ont aussi rencontrée, sans toujours la reconnaître. Sa présence discrète et têtue hante silencieusement des oeuvres qui n'ont entre elles rien de commun, sinon les traces de son passage. C'est à suivre ces traces que l'on s'est employé ici. Hegel, Heidegger ou Ricoeur ont guidé mon regard. Dostoïevski, Edgar Poe ou De Chirico, Patrice Chéreau ou les frères Dardenne, Hofmannsthal, Yves Bonnefoy, Louis-René des Forêts m'ont appris à en élargir le champ. Némésis en a assuré l'unité. Némésis la fille de la nuit, l'infiniment patiente, celle qui finit toujours par apparaître.