L'être et le neutre.. A partir de Maurice Blanchot

Par : Marlène Zarader

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  • Nombre de pages309
  • PrésentationBroché
  • Poids0.375 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN2-86432-331-1
  • EAN9782864323310
  • Date de parution09/01/2001
  • Collectionphilia
  • ÉditeurVerdier éditions

Résumé

Nous vivons parfois cette expérience impossible : l'effondrement du monde, l'ouverture de l'abîme. Faisant l'épreuve de cette dépossession, nous sommes soumis à l'extrême souffrance où tout sens semble irrémédiablement suspendu. C'est cela que Blanchot circonscrit sous le nom de, " nuit " et qu'il s'efforce de prolonger dans une pensée du neutre. Prendre au sérieux cette pensée, lui demander ses raisons, tel est le dessein de ce livre. Il engage indissolublement un autre enjeu : affronter l'épreuve elle-même, dont le mot de " nuit " est le signe, la transformer en question. Peut alors commencer un travail sur une certaine époque de la pensée : ouverte par son attention à l'irréductibilité de la " nuit ", elle s'était très largement reconnue en Blanchot. Trois cercles concentriques donc, disposés autour d'une unique interrogation : la pensée peut-elle accueillir l'abîme Qu'elle ne le puisse pas, peut-être faut-il le conclure, mais cette impossibilité réclame d'être établie, et non simplement présupposée.
Nous vivons parfois cette expérience impossible : l'effondrement du monde, l'ouverture de l'abîme. Faisant l'épreuve de cette dépossession, nous sommes soumis à l'extrême souffrance où tout sens semble irrémédiablement suspendu. C'est cela que Blanchot circonscrit sous le nom de, " nuit " et qu'il s'efforce de prolonger dans une pensée du neutre. Prendre au sérieux cette pensée, lui demander ses raisons, tel est le dessein de ce livre. Il engage indissolublement un autre enjeu : affronter l'épreuve elle-même, dont le mot de " nuit " est le signe, la transformer en question. Peut alors commencer un travail sur une certaine époque de la pensée : ouverte par son attention à l'irréductibilité de la " nuit ", elle s'était très largement reconnue en Blanchot. Trois cercles concentriques donc, disposés autour d'une unique interrogation : la pensée peut-elle accueillir l'abîme Qu'elle ne le puisse pas, peut-être faut-il le conclure, mais cette impossibilité réclame d'être établie, et non simplement présupposée.