Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La constitution de l'archéologie comme instrument méthodologique, dans les années 1870, s'inscrit dans le cadre du débat houleux qui a opposé l'histoire...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
En librairie
Résumé
La constitution de l'archéologie comme instrument méthodologique, dans les années 1870, s'inscrit dans le cadre du débat houleux qui a opposé l'histoire à la littérature au tournant du siècle : une nouvelle génération d'historiens refusait les vases communicants. Cette polémique concernant la redistribution des disciplines a particulièrement affecté la France de la Troisième République. Dans ce contexte, qu'advient-il du lien unissant l'archéologie, les lettres et les arts ? On s'intéressera en particulier à l'archéologie grecque, au nom de laquelle fut créée en Grèce la première institution scientifique étrangère, l'Ecole française d'Athènes, dont la mission de recherche, relayant sa vocation artistique initiale, s'affirma de manière ; décisive après la défaite de 1870. Comment les écrivains et les artistes, à la lumière des nouvelles découvertes, accueillirent-ils le renouvellement de l'Antiquité, source d'inspiration faussement immuable ? Comment acclimatèrent-ils une image désormais accaparée par une érudition revendiquant son autonomie ? A la nouvelle conception du discours historique s'ajoute une nouvelle conception de la Grèce. La constitution en Etat d'un pays qui représenta pendant des siècles une patrie mentale avait engendré, une vague de mishellénisme. Au seuil politique succède et se superpose un seuil épistémologique : la découverte de la Grèce archaïque, byzantine, médiévale oblige à diversifier un regard jusqu'alors étrangement fixe. Une autre méthode, d'autres Grècs. Quelle place ; reste-t-il pour le mélange des genres cher à la génération de 1830 et aux post-romantiques ? A l'heure du cloisonnement des matières, quel écho l'archéologie peut-elle encore avoir en dehors de la science ?
Sommaire
Sophie Basch, Introduction : l'" archéologie subjective "
Alexandre Farnoux, Ruines, vestiges et patrimoine
Olga Polychronopoulou, Architecture en fragments et réalité imaginaire : le cas des reconstitutions graphiques des monuments préhistoriques en Grèce au XIXe siècle et au début du XXe siècle
Vassiliki Chryssovitsanou, Les figurines cycladiques : de la répulsion à la fascination
Panayotis Tournikiotis, La Grèce dans l'histoire et la théorie de l'architecture (1899-1902) Choisy et Guadet
Jean-Claude Mossière, Les images de la métamorphose et les métamorphoses de l'image
Christine Peltre, Les " Tanagras de ces jours-ci " : archéologie et modernité
Georges Tolias, Usages et abus de l'hellénisme en Grèce, 1870-1914
Paolo Tortonese, Théophile Gautier, écrivain archéologue
Sophie Basch, Du Byzantinisme à Byzance et de l'Histoire au théâtre
Autour de Théodora (1884) de Victorien Sardou
Jean-Yves Masson, Hofmannsthal à la rencontre de la Grèce : le voyage de 1908 et ses prolongements
Valérie Deshoulières, Heinrich Schliemann, épisodes ignorés d'une vie posthume ; Ruines antiques et chagrins d'aujourd'hui: de l'espace au non-lieu
Yves Lenoir, Les musiques grecques et l'Europe occidentale (1870-1914)