Revue germanique internationale N° 1-2/2005
Philhellénismes et transferts culturels dans l'Europe du XIXe siècle

Par : Michel Espagne, Gilles Pécout, Elisabeth Décultot, Sophie Basch

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  • Nombre de pages245
  • PrésentationBroché
  • Poids0.435 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-271-06351-5
  • EAN9782271063519
  • Date de parution01/10/2005
  • ÉditeurCNRS

Résumé

Mouvement de soutien aux patriotes grecs aspirant à l'indépendance de leur pays, le philhellénisme est peut-être la première construction politique paneuropéenne dans l'histoire du XIXe siècle. De l'Italie à l'Allemagne les partisans de la cause grecque se reconnaissent dans les mêmes symboles, les mêmes métaphores, les mêmes références programmatiques. Ils ont le sentiment commun d'honorer une dette à l'égard de la Grèce, et leur mouvement hérite donc de toute la tradition philologique, politique et esthétique d'enthousiasme pour la culture grecque, y compris de la méfiance concomitante vis-à-vis des alternatives orientales à la Grèce classique.
À partir de cas empruntés à l'histoire intellectuelle et politique allemande, et aussi italienne ou française, et sans ignorer l'impact du philhellénisme sur l'auto-perception des Grecs eux-mêmes, on peut montrer comment ce mouvement sert de vecteur privilégié aux transferts culturels dans l'Europe du XIXe siècle.
Mouvement de soutien aux patriotes grecs aspirant à l'indépendance de leur pays, le philhellénisme est peut-être la première construction politique paneuropéenne dans l'histoire du XIXe siècle. De l'Italie à l'Allemagne les partisans de la cause grecque se reconnaissent dans les mêmes symboles, les mêmes métaphores, les mêmes références programmatiques. Ils ont le sentiment commun d'honorer une dette à l'égard de la Grèce, et leur mouvement hérite donc de toute la tradition philologique, politique et esthétique d'enthousiasme pour la culture grecque, y compris de la méfiance concomitante vis-à-vis des alternatives orientales à la Grèce classique.
À partir de cas empruntés à l'histoire intellectuelle et politique allemande, et aussi italienne ou française, et sans ignorer l'impact du philhellénisme sur l'auto-perception des Grecs eux-mêmes, on peut montrer comment ce mouvement sert de vecteur privilégié aux transferts culturels dans l'Europe du XIXe siècle.
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