Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Lawrence Durrell, qui révéla hors de chez nous l'œuvre de Claude Seignolle, n'hésitait pas à voir en lui le plus grand conteur fantastique de notre...
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Lawrence Durrell, qui révéla hors de chez nous l'œuvre de Claude Seignolle, n'hésitait pas à voir en lui le plus grand conteur fantastique de notre siècle. Opinion partagée par Cendrars, Mac Orlan, Hubert Juin et quelques autres.
La Malvenue, peut-être le chef-d'oeuvre de l'art signollesque, nous transporte dans la Sologne d'il y a cent ans, à une époque où la nuit savait faire peur et où les choses de l'amour traînaient encore après elles un arrière-parfum de sorcellerie.
Un roman bien fait pour empêcher le lecteur de dormir, travaillé au corps par une trouble sensualité, qui nous convie à approcher sans précaution ce mystère moins simple qu'il n'y paraît (le seul peut-être : la peur du noir.)
" Vous voulez frissonner ? Lisez Seignolle : avec lui, marcher dans les ténèbres a quelque chose d'ensorcelant."