Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cet ouvrage se présente comme un petit oratoire élevé à la mémoire d'une vieille femme taciturne, Marie-Anne : " C'est vers le début de cette claustration...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Cet ouvrage se présente comme un petit oratoire élevé à la mémoire d'une vieille femme taciturne, Marie-Anne : " C'est vers le début de cette claustration à l'intérieur d'elle-même que je dus lui être confié. Elle dut ressentir ma venue comme une naissance tardive et non désirée. Elle avait déjà dispensé tout le lait de sa tendresse. " Aux confins du Trégorrois, " dans le vent et la pluie de l'extrême occident ", dans le voisinage " d'un cimetière du bout du monde ", cette solitude partagée s'avère pourtant féconde. Le silence des veillées à la lueur de la lampe est propice aux petites fugues de l'imagination, aux escapades de la rêverie, à l'éveil des sensations. Un sou de bronze suffit à susciter une prolifération de richesses, la stase crépusculaire à provoquer le désir d'un ailleurs ensoleillé, qui prendra la forme d'un passage de l'Amorique à l'Amérique. La rencontre de l'Enchanteur, mi-barde, mi-trouvère, ouvre les vannes du langage, confirme le goût des mots, décide du choix du pays d'adoption, le langage. Après ses Cents vues de l'Enclos des Nuages, André Ar Vot réussit cette gageure d'édifier une fiction captivante à partir de la structure éclatée qui lui est familière.