Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La comtesse de Boigne née d'Osmond est célèbre grâce à ses Mémoires. Son témoignage, qui s'étend de la fin de l'Ancien Régime à la révolution...
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La comtesse de Boigne née d'Osmond est célèbre grâce à ses Mémoires. Son témoignage, qui s'étend de la fin de l'Ancien Régime à la révolution de 1848, est essentiel à la connaissance de la Restauration et de la monarchie de Juillet. Chateaubriand la tenait pour une personne " aimable, spirituelle, remplie de talents ", Sainte-Beuve pensait que si elle " fût née homme, elle eût été ministre " : elle a tout vu, tout compris, tout raconté avec une élégance piquante et une pénétration incomparable.
Françoise Wagener a enquêté sur cette femme hors du commun. Née à la Cour de Versailles, grandie en Angleterre en émigration, Mme de Boigne fait partie jusqu'à la fin de l'Empire des cercles d'opposition du faubourg Saint-Germain et se lie avec Mme de Staël, Mme Récamier et Chateaubriand. Sous la Restauration, elle joue un rôle social éminent. Son salon réunit les grands acteurs de la vie politique et diplomatique. Amie d'enfance de la reine Marie-Amélie, elle assiste au règne de Juillet de l'intérieur du Palais-Royal et des Tuileries. Sans jamais renier son appartenance à la vieille aristocratie, elle saura accompagner le changement. De fidèles amitiés, dont celle de Mérimée, soutiennent sa vieillesse. Pour se distraire, elle écrira ses Mémoires.
En retraçant l'itinéraire de cette grande dame libérale, Françoise Wagener révèle les accidents qui ont jalonné sa vie personnelle, mais aussi l'unité de celle-ci. Elle éclaire les trois figures masculines qui ont compté pour Mme de Boigne : son père, le marquis d'Osmond ; son mari, le prestigieux général de Boigne qui fit fortune aux Indes ; et le chancelier Pasquier, un de nos plus grands hommes d'Etat. Elle nous permet aussi de suivre les turbulences et les échecs de onze règnes et régimes successifs ainsi que les évolutions profondes d'une société particulièrement colorée.