Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
C'est le mois de juin, le commencement de l'été, la saison préférée de Carla Baruldi. Mais elle rencontre Victor Neuville, expert en faux marbre...
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C'est le mois de juin, le commencement de l'été, la saison préférée de Carla Baruldi. Mais elle rencontre Victor Neuville, expert en faux marbre et en trompe-l'œil. D'où vient-il, cet homme obscur qui la conduit vers ses propres démons, qui lui rappelle son attirance pour le vide ? " Il est si proche de moi que j'ai l'impression de côtoyer un étranger. "
Dans le passé de Victor, il y a un frère jumeau ; dans celui de Caria, il y a une sœur, Marina, presque jumelle, morte il y a longtemps. Les absents, inextricablement liés aux vivants, ajoutent aux remords et aux angoisses. Carla Baruldi pressent que ça finira mal, cette histoire, à force de s'entêter à aimer Victor Neuville. Que ça finira de toute façon, comme l'été.
Marie-Claude Vincent écrit par petites touches, comme des coups de pinceau qui donnent de l'épaisseur à son personnage de femme fragile, déchirée entre son aspiration au bonheur et son angoisse vertigineuse de l'anéantissement - une angoisse, paradoxalement, moteur de vitalité et du désir de vivre.