Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le crépuscule était jaune. Il donnait soif. Les
rondeurs sèches du relief appelaient des galops sur des chevaux rustiques et nerveux. Parce que les...
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Le crépuscule était jaune. Il donnait soif. Les
rondeurs sèches du relief appelaient des galops sur des chevaux rustiques et nerveux. Parce que les traverser à pieds : non. Rester des heures ici : non. " D'ici on se sauve ! " Que fuit Agathe lorsqu'elle se présente pour une place d'intendante, à Paris, chez Augustin Vincz ? L'homme, violoniste, avoue sa
misanthropie et exige d'elle la plus grande discrétion. Tout en remplissant sa tâche, Agathe se remémore sa vie en Lozère dans un institut pour handicapés. Le destin singulier d'un nouvel arrivant et l'amitié de Marie vont l'éloigner de ce lieu. L'odeur de la menthe est le récit de cette transition. De la force dans l'adversité à la douceur de vivre. Anne Kanapitsas réussit ici un émouvant premier roman.