Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'Obole ou de la difficulté de mourir. Rodrigo de Zayas inaugure ici un nouveau genre littéraire : l'autobiographie posthume. A peine écrasé, vers...
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L'Obole ou de la difficulté de mourir. Rodrigo de Zayas inaugure ici un nouveau genre littéraire : l'autobiographie posthume. A peine écrasé, vers la fin du vingtième siècle, par un chauffard madrilène, voici que le narrateur se réincarne en France le 23 décembre 1835 et entreprend de nous conter sa seconde et brève existence, laquelle se termine devant un peloton versaillais commandé par un homme qui lui ressemble étrangement - et dont la carrière de délateur professionnel fait l'objet de plusieurs chapitres hauts en noirceurs. Péripéties ponctuées d'entrevues avec Charon, batelier du Styx, et des passages de main en main d'une obole qui ressemble fort à un mistigri. Formidable tableau historique du Paris de tous les bouleversements (1830, 1848, la Commune...) en un chassé-croisé de destins réglé par un maître de ballet au sommet de son art, qui renoue ici avec la virtuosité romanesque de La Brigue et le talion.