Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Loisel Migrateur, représentant " en commerce cadavérique ", rencontre Sam Al'Lamandre dans un salon international. Entre ces deux personnages en perpétuel...
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Loisel Migrateur, représentant " en commerce cadavérique ", rencontre Sam Al'Lamandre dans un salon international. Entre ces deux personnages en perpétuel déracinement, géographique ou mental, naît une relation passionnée, faite de hasards postaux, de déplacements, de distances et d'éloignement, constamment traversée par cette double question : " après la déflagration de l'amour, peut-on encore se perdre ? Peut-on encore s'oublier ? " Etonnante Sam Al'Lamandre qui ne veut pas qu'on l'abandonne avant qu'elle le demande et qui n'ose pas le demander par crainte de l'être ; intriguant volatile que ce Loisel Migrateur qui, par amour, est incapable d'abandonner sauf si on le lui demande et qui craint la certitude d'en faire les frais. Atteindre l'amour, est-ce également mettre en place les mécanismes qui mènent à sa perte ? L'état d'amour serait-il une forme d'autisme ? Un texte surprenant et curieusement tendre. " La matière d'Otto Ganz est dangereuse, déjantée, comme une roue folle... Une telle audace impressionne. Elle est moins d'un "esprit fort" que d'un authentique écrivain. " Caroline Lamarche. " Un auteur belge hors normes [...] Otto Ganz a la plume insolente et toujours en mouvement... " Franck Spengler.