Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Un lieu clos. Cellule ? Asile ? Bibliothèque intérieure ? Ou ventre maternel dont le liquide amniotique serait une connaissance livresque ? En sortir,...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
Un lieu clos. Cellule ? Asile ? Bibliothèque intérieure ? Ou ventre maternel dont le liquide amniotique serait une connaissance livresque ? En sortir, pour le narrateur, c'est naître personnage d'un livre, celui-là même que nous lisons : L'Arpenteur de mémoire. Il entreprend alors un voyage des plus singulier, puisqu'il s'en va droit devant lui, en plein Moyen Âge, à la recherche de Dieu. Un écuyer l'accompagne. Munis chacun d'un araire, ils parcourent le monde en restant à égale distance l'un de l'autre, afin de tracer deux sillons strictement parallèles. Mais ce parcours est moins géographique qu'historique. C'est la mémoire de l'humanité qu'ils arpentent. Souvenir ou prescience, au siècle de Saint-Louis se superpose étrangement le nôtre, qu'ils ne manquent pas d'interpréter selon les normes de la culture médiévale !
Prise au sérieux, l'autobiographie fictive ne conduirait-elle pas à la schizophrénie ? L'alibi de la folie aidant, L'Arpenteur de mémoire se caractérise par une grande liberté d'imagination et de ton. L'humour n'hésite d'ailleurs pas à tirer sur la farce. Les merveilles succèdent aux merveilles, comme dans les anciens récits de voyage, à ceci près qu'Alfred Jarry s'ajoute ici à Marco Polo.