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A la fin d'une phrase, elle a déjà oublié le début, elle ne sait plus ce qu'elle raconte : "Oh zut, tout ce que je veux parler a disparu. C'est terrible, tu sais, je ne peux plus compter sur moi. Je ne me rappelle plus ce que c'est ma vie. C'est début d'une terrible époque." Parfois, au contraire, elle rit d'oublier, de se perdre. "Tu sais, c'est formidable, tout est nouveau !" Au jour le jour, d'une écriture simple et directe, Anna Dubosc sauve la mémoire de sa mère, la poétesse Koumiko Muraoka, qui avait inspiré au cinéaste Chris Marker Le Mystère Koumiko.