Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" J'écris cela au début d'un siècle, n'importe lequel, de
quelque part en France. Il a gelé la nuit dernière, nous
verrons à la Pentecôte, peut-être...
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" J'écris cela au début d'un siècle, n'importe lequel, de
quelque part en France. Il a gelé la nuit dernière, nous
verrons à la Pentecôte, peut-être avant, si les rosiers
auront résisté. J'ai retrouvé le pull-over rouge que la
femme du Duc avait tricoté pour Stéphane. Je ne prendrai
pas froid. Ma mère m'appelle "mon grand". Plus rien ne
presse. " P. S.
Avec le temps, le journal prend une autre dimension. Abrupt, choquant, outrancier, péremptoire, mais authentique et souvent juste, il s'inscrit dans la lignée des idoles littéraires de son auteur : Emmanuel Berl, dont il fut le secrétaire et l'ami, Jouhandeau, Chardonne, Léautaud... (Hugo Marsan, Le Monde.)