Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Marie Lenéru (1875-1918) commence à rédiger un journal à l'âge de onze ans, alors qu'elle passe une enfance paisible en Bretagne. Frappée par une...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Marie Lenéru (1875-1918) commence à rédiger un journal à l'âge de onze ans, alors qu'elle passe une enfance paisible en Bretagne. Frappée par une maladie qui entraîne la surdité totale, elle entre dans son monde intérieur. Puis se réfugie dans un stoïcisme volontaire et sceptique, qui lui permet de surmonter son infirmité. Elle confie à son journal ses états de désarroi et ses combats physiques et spirituels. Ce journal reflète aussi l'esprit de son époque. Il témoigne des préoccupations d'une jeune intellectuelle attentive aux débats contemporains : Schopenhauer, Nietzsche,.. Elle lit les auteurs du moment comme Barris, se compare volontiers à Marie Bashkirtseff dont la notoriété ne cesse de croître. Hantée par la figure de Saint-Just, elle compose un essai sur le révolutionnaire. Sa soif de lectures est immense. La guerre éclate. Elle se réfugie avec les siens à Lorient. S'opère alors une transformation de son être qui précipite son infortune. Elle disparaît deux mois avant l'armistice, emportée par l'épidémie de grippe espagnole. Son Journal, dans la lignée des grands journaux intimes féminins de Marie Bashkirtseff, Katherine Mansfield et Catherine Pozzi, de nouveau accessible après soixante ans, permet de lui rendre sa place dans les lettres françaises. " Une vie humaine, quoi que vous en fassiez, une vie réelle et matérielle est trop peu de chose pour alimenter un talent. Si l'aventure exacte vous est nécessaire, laissez toute espérance. Les souvenirs personnels sont le lit de Procuste de toute invention, et pour moi, observer, c'est inventer, sans cela l'observation d'un homme de génie ne dépasserait pas celle d'un autre. "