C’est une histoire de révoltes : Révolte d’Albanala contre un monde triste. Révolte de Julide, révolte de Mado, révolte de l’Indien.
Julide, petite fille, puis jeune fille révoltée contre ses parents, contre le mariage arrangé…… aimait faire le mur ou, plus précisément la fenêtre. Or, son père a coincé ladite fenêtre jusqu’à ses 16 ans où on la fiance d’office à son cousin. Sa seule bouffée d’oxygène était Albanala.
Albanala, sa tante, sœur de son père, « cartomancienne » un peu excentrique s’occupe de Mado qui habite un pavillon juste avant la
cité.
Mado est handicapée et depuis son enfance, elle a les yeux rivés au sol et photographie le moindre caillou, la minuscule fente dans le macadam…. Et elle s’éloigne de plus en plus de la vraie vie. Il faut préciser que Mado est une vieille petite fille aux cheveux rougis par le henné posé par Albana.
Un jour, Albanala décide de retourner dans son pays de soleil et laisse le soin à Julide de s’occuper de Mado.
« Elle est comme un verre qui se vide, tu comprends ? Par une brèche minuscule, une toute petite fêlure et, si tu ne prends pas soin de la remplir elle disparaitra tout à fait. » Ainsi Julide entre un peu plus dans l’intimité de Mado.
Mais, Mado tombe sous le charme d’un homme qui adore travailler, courir sur les toits qui se fait appeler « l’Indien ». Entre eux, une sorte de jeu de cache-cache démarre et les 2 protagonistes sont sous le charme : lui d’une silhouette et de somptueux cheveux roux-orangé ; elle, éblouie, s’éveille à la sensualité. C’est une drôle d’attirance entre ceux deux là : lui, toujours en l’air, à regarder l’horizon et donc l’infini. Elle, toujours la tête en bas à regarder et scruter l’infiniment petit….
Julide, jalouse de ce bonheur le déconstruit et plonge Mado dans son présent : sa vieillesse, sa maladie.
Je suis un peu dubitative à propos de ce livre qui tarde à sortir de son ronron. La première partie est, longue, longue, longue. Tout s’anime lorsque l’amour entre en Mado. Est-ce un parti pris de Dominique Meinard pour nous faire entrer dans la vie morne des 2 femmes ?
Révoltes
C’est une histoire de révoltes : Révolte d’Albanala contre un monde triste. Révolte de Julide, révolte de Mado, révolte de l’Indien.
Julide, petite fille, puis jeune fille révoltée contre ses parents, contre le mariage arrangé…… aimait faire le mur ou, plus précisément la fenêtre. Or, son père a coincé ladite fenêtre jusqu’à ses 16 ans où on la fiance d’office à son cousin. Sa seule bouffée d’oxygène était Albanala.
Albanala, sa tante, sœur de son père, « cartomancienne » un peu excentrique s’occupe de Mado qui habite un pavillon juste avant la cité.
Mado est handicapée et depuis son enfance, elle a les yeux rivés au sol et photographie le moindre caillou, la minuscule fente dans le macadam…. Et elle s’éloigne de plus en plus de la vraie vie. Il faut préciser que Mado est une vieille petite fille aux cheveux rougis par le henné posé par Albana.
Un jour, Albanala décide de retourner dans son pays de soleil et laisse le soin à Julide de s’occuper de Mado.
« Elle est comme un verre qui se vide, tu comprends ? Par une brèche minuscule, une toute petite fêlure et, si tu ne prends pas soin de la remplir elle disparaitra tout à fait. » Ainsi Julide entre un peu plus dans l’intimité de Mado.
Mais, Mado tombe sous le charme d’un homme qui adore travailler, courir sur les toits qui se fait appeler « l’Indien ». Entre eux, une sorte de jeu de cache-cache démarre et les 2 protagonistes sont sous le charme : lui d’une silhouette et de somptueux cheveux roux-orangé ; elle, éblouie, s’éveille à la sensualité. C’est une drôle d’attirance entre ceux deux là : lui, toujours en l’air, à regarder l’horizon et donc l’infini. Elle, toujours la tête en bas à regarder et scruter l’infiniment petit….
Julide, jalouse de ce bonheur le déconstruit et plonge Mado dans son présent : sa vieillesse, sa maladie.
Je suis un peu dubitative à propos de ce livre qui tarde à sortir de son ronron. La première partie est, longue, longue, longue. Tout s’anime lorsque l’amour entre en Mado. Est-ce un parti pris de Dominique Meinard pour nous faire entrer dans la vie morne des 2 femmes ?