Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Bonne nouvelle (?) : Dieu existe ; il est architecte et visible tous les mardis soir à la Brasserie des deux Belges où il dîne avec le jeune et talentueux...
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Bonne nouvelle (?) : Dieu existe ; il est architecte et visible tous les mardis soir à la Brasserie des deux Belges où il dîne avec le jeune et talentueux violoncelliste Rénato Diouf. C'est sur cet étonnant postulat que se fonde l'intrigue de la dernière des cinq nouvelles que Max Alexandre a rassemblées dans ce recueil. Avant d'en arriver là, il nous propose de faire la connaissance d'un " micropanel de l'espèce humaine " soit, dans le désordre : un parent éloigné de Pepe Carvalho lancé sur les traces de Thérèse d'Avila réincarnée en amoureuse éperdue d'un répétiteur de latin, par ailleurs tripoteur de jeunes filles ; un homme et une femme seuls dans une salle d'attente bondée : coup de foudre instantanément ruiné par " un abominable bruit de bouillon " ; deux amis de quatre-vingts ans qui partagent, entre autres, un goût immodéré pour les petits LU et, bien sûr, Émilienne. JEAN-LUC TERRASSE