Après la pause estivale, voilà le retour de la sélection pour le Prix du jury Seuil Policiers.
Intriguée par une belle couverture et alléchée par le résumé où l'enquête va être menée par une romancière, j'ouvre Intrusion avec envie et curiosité. Malheureusement, au bout de quelques pages à peine, je constate que je me suis fait duper. Non seulement Intrusion n'est pas un roman policier mais en plus je risque de m'ennuyer ferme à sa lecture. Je lutte pour le terminer et une fois achevé, j'ai du mal à en faire un résumé moins alambiqué que toute cette histoire.
Alors disons
que Tamaki, jeune romancière, est en plein travail sur son nouveau roman Inassouvi. Elle y raconte sa liaison passée avec Seiji Abé son éditeur. Mariés chacun de leur côté, ils se sont vus pendant quelques années mais leur liaison a brisé l'équilibre de leurs familles respectives et s'est terminé dans la douleur il y a un an. Sa propre histoire rappelle à Tamaki les faits relatés dans Innocent, le best-seller de l'écrivain Mikio Midorikawa. Elle va donc partir sur les traces d'O. la mystérieuse maîtresse de l'écrivain.
On suit, au fil des chapitres, les réflexions et interrogations de Tamaki sur le couple, l'adultère, l'amour et surtout la fin du sentiment amoureux, sa suppression, mais aussi sur le travail d'écriture, sur l'influence de la fiction sur la réalité...C'est sûrement très beau, plein de métaphores, de paraboles, d'hyperboles ou que sais-je mais tout cela m'a laissée froide et a même fini par me lasser.
Je n'attends pas obligatoirement d'un roman policier qu'il me fasse frissonner d'angoisse mais le minimum syndical est de me donner envie de connaitre la suite, de me faire tourner les pages impatiemment pour savoir le fin mot de l'histoire. Dans le cas d'Intrusion, il ne s'est rien passé de tel. J'ai subi sans les apprécier les élucubrations pseudo-philosophiques de Natsuo KIRINO.
Je retiens de cette lecture que décidément je suis hermétique à la littérature japonaise. Et je persiste à dire que ce roman n'a pas sa place dans la sélection.
Ennuyeux
Après la pause estivale, voilà le retour de la sélection pour le Prix du jury Seuil Policiers.
Intriguée par une belle couverture et alléchée par le résumé où l'enquête va être menée par une romancière, j'ouvre Intrusion avec envie et curiosité. Malheureusement, au bout de quelques pages à peine, je constate que je me suis fait duper. Non seulement Intrusion n'est pas un roman policier mais en plus je risque de m'ennuyer ferme à sa lecture. Je lutte pour le terminer et une fois achevé, j'ai du mal à en faire un résumé moins alambiqué que toute cette histoire.
Alors disons que Tamaki, jeune romancière, est en plein travail sur son nouveau roman Inassouvi. Elle y raconte sa liaison passée avec Seiji Abé son éditeur. Mariés chacun de leur côté, ils se sont vus pendant quelques années mais leur liaison a brisé l'équilibre de leurs familles respectives et s'est terminé dans la douleur il y a un an. Sa propre histoire rappelle à Tamaki les faits relatés dans Innocent, le best-seller de l'écrivain Mikio Midorikawa. Elle va donc partir sur les traces d'O. la mystérieuse maîtresse de l'écrivain.
On suit, au fil des chapitres, les réflexions et interrogations de Tamaki sur le couple, l'adultère, l'amour et surtout la fin du sentiment amoureux, sa suppression, mais aussi sur le travail d'écriture, sur l'influence de la fiction sur la réalité...C'est sûrement très beau, plein de métaphores, de paraboles, d'hyperboles ou que sais-je mais tout cela m'a laissée froide et a même fini par me lasser.
Je n'attends pas obligatoirement d'un roman policier qu'il me fasse frissonner d'angoisse mais le minimum syndical est de me donner envie de connaitre la suite, de me faire tourner les pages impatiemment pour savoir le fin mot de l'histoire. Dans le cas d'Intrusion, il ne s'est rien passé de tel. J'ai subi sans les apprécier les élucubrations pseudo-philosophiques de Natsuo KIRINO.
Je retiens de cette lecture que décidément je suis hermétique à la littérature japonaise. Et je persiste à dire que ce roman n'a pas sa place dans la sélection.