Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Etre juif : s'en tenir, coûte que coûte, au pur fait d'être juif. S'arrêter à cette facticité, immédiatement révélante. " Etre juif ", ce fut...
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Livré chez vous entre le 28 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Etre juif : s'en tenir, coûte que coûte, au pur fait d'être juif. S'arrêter à cette facticité, immédiatement révélante. " Etre juif ", ce fut le titre d'un article décisif d'Emmanuel Lévinas en 1947 ; le programme d'une nouvelle pensée après Rosenzweig - pensée du Retour - y était esquissé. Dans cette trace, ce livre dialogue passionnément avec Lévinas. Il prend le parti de refuser toute conversion philosophique.
De la facticité seule s'explicite la pensée du Retour. Etre juif : ne pas pouvoir fuir sa condition. Toute l'histoire juive, irrémissiblement rivée à son début. Le Juif comme " vie éternelle ", selon le mot de Franz Rosenzweig. Le Juif comme nécessité d'existence dans l'absolu. Le Juif moderne a vécu cet être comme malédiction. La pensée du Retour requiert une critique radicale
de la théologie - l'a-théologie - du juif moderne. Théologie de la " mort de Dieu ", du silence de Dieu à Auschwitz, souffrance inutile - tous ces thèmes font l'objet de la critique. S'approcher de ce qui brûle le juif moderne, sans athéisme. Et comme le cœur de l'a-théologie du juif moderne est constitué par la doctrine du Mal absolu, il faut, contre cette doctrine, revenir à la Tora d'Adam. Il n'y a pas de nécessité du mal. Rejeter la théodicée de Leibniz et de Hegel n'est pas adopter la doctrine dualiste du Mal absolu. Etre juif, ou l'innocence d'Adam. Autrement dit, voilà la figure d'une universalité inouïe.