Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Comment la malédiction biblique de Cham (condamnation à l'esclavage et châtiment par la noirceur de l'épiderme de sa descendance) fut-elle détournée...
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Comment la malédiction biblique de Cham (condamnation à l'esclavage et châtiment par la noirceur de l'épiderme de sa descendance) fut-elle détournée en terre d'islam afin de justifier l'esclavage des Noirs ? Le Coran a-t-il vraiment programmé la fin de l'esclavage ? Pourquoi Muhammad qui aurait pu l'interdire, comme il a prohibé l'alcool, les jeux de hasard et l'usure, ne l'a-t-il pas fait ? La suppression de l'esclavage en islam ne se serait-elle accomplie que contrainte par de fermes pressions extérieures ? Voici quelques-unes des nombreuses questions soulevées par cet ouvrage. L'auteur analyse et compare les situations en Tunisie (où le décret d'affranchissement, en 1846, précède de deux ans l'abolition en France) ; en Arabie Saoudite (où La Mecque, territoire sacré, fut longtemps un marché d'esclaves) ; au Maroc (où l'esclavage ne fut jamais formellement aboli) ; en Mauritanie (où d'anciens esclaves doutent encore de l'efficacité de l'abolition étatique et ne jugent valide que la formule religieuse d'affranchissement prononcée par le maître) et au Soudan (où l'esclavage a connu une résurgence dans le cadre de la guerre civile de 1983 à 2005). II montre encore comment, au moment des abolitions, les jurisconsultes musulmans ont déployé subterfuges, fictions légales ou ruses jurisprudentielles pour faire concorder réalité sociale et légalité divine, et comment, partout, les maîtres d'esclaves résistèrent opiniâtrement à la disparition de ce " droit de Dieu ", jusqu'à appeler au jihad. Si l'on estime qu'aucune institution du droit musulman ne peut être considérée comme abrogée, quand bien même elle serait tombée en désuétude, on comprend qu'un peu partout dans le monde musulman, des juristes ou des islamistes continuent de soutenir que l'esclavage, sous certaines conditions, est toujours permis. Loin des polémiques partisanes, Roger Botte nous donne un livre indispensable pour saisir une question qui fait largement débat aujourd'hui.
Sommaire
L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE AU REGARD DE LA SHARI'A
TUNISIE : PREMIERE ABOLITION EN TERRE D'ISLAM
ARABIE SAOUDITE : UNE DES ABOLITIONS LES PLUS TARDIVES DU XXe SIECLE
LE MAROC : UNE ABOLITION DE FACTO TARDIVE
MAURITANIE : L'ESCLAVAGE ET L'INSURMONTABLE CONTRADICTION ENTRE LES TERMES "REPUBLIQUE" ET "ISLAMIQUE"
SOUDAN : ESCLAVAGE ET IMPOSTURE HUMANITAIRE
LEXIQUE DE L'ESCLAVAGE DANS LE MONDE MUSULMAN DE LANGUE ARABE