Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La recherche dans le domaine cinématographique prend parfois des airs de fouilles archéologiques : des images enterrées, que l'on pensait perdues,...
Lire la suite
La recherche dans le domaine cinématographique prend parfois des airs de fouilles archéologiques : des images enterrées, que l'on pensait perdues, dont on ignorait parfois l'existence, réapparaissent comme les pièces d'un puzzle qui se reconstitue peu à peu. Jusqu'aux années quatre-vingt-dix, l'historiographie data les débuts de l'avant-garde américaine de 1943, année où Maya Deren et Alexander Hammid tournèrent Meshes of the Afternoon, négligeant une bonne partie de la production antérieure qu'elle considérait comme un épiphénomène ou une retombée des mouvements artistiques européens. Des chercheurs passionnés (Jan-Christopher Horak et Bruce Posner, entre autres) ont redécouvert des films longtemps demeurés invisibles et ont pu réécrire l'histoire des débuts du cinéma réalisé en dehors de Hollywood. Ils font revivre une époque très riche, où la frontière entre amateur et professionnel, commercial et indépendant, fiction et non-fiction était très floue. Ce qui réunissait des artistes comme Joseph Cornell ou Rudy Burckhardt, des photographes comme Ralph Steiner, Paul Strand, Charles Sheeler, des critiques comme Levis Jacobs ou Seymour Stern, des scientifiques comme Paul Fejos ou James Sibley Watson, Jr, était tout simplement l'amour du cinéma.