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Cette jeune femme qui ne peut cesser de dialoguer avec son bébé mort (Tu sais, un joui ; j'ai eu deux coeurs)... Azura qui a perdu la moitié de son visage dans un attentat : elle vit depuis lors derrière un masque (Ce qui a été emporté ne reviendra pas)... Et puis la précarité affective de l'immigré toujours en marge des regards et des existences ; l'incompréhension de l'aïeule qu'un fils aimé pousse vers la maison de retraite ; l'attente et le désarroi de l'enfant dont la mère a quitté le foyer sans un mot...
mais aussi, deux êtres qui entrevoient la plénitude amoureuse... En lisière de conscience, là où les émotions naissent, le vacillement envoûtant de la voix de Rozenn Guilcher dénude mot à mot ces régions mentales si vulnérables où s'assemblent – ou bien se délitent – les liens qui nous unissent. Se rejoignant autant par leur ton que par leurs thèmes, ces nouvelles impressionnistes rappellent combien nos vies sont incertaines et combien le "vivre ensemble" est à la fois prodigieux et fragile.