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Rézéka, jeune étudiante aux origines métissées, a de mauvaises fréquentations. En quête d’une identité qu’elle méconnaît, elle sombre dans l’addiction aux stupéfiants et à l’alcool. «La première fois que les garçons lui en ont fait gober, elle a senti qu’elle devenait hystérique, qu’il fallait qu’elle bouge, qu’elle remue. Elle a ôté son pantalon sur le rythme endiablé d’un morceau de hardcore, a dansé sans fin devant eux, qui riaient et battaient des mains.
Les paupières closes, elle voyait des visages alanguis, des duos s’embrasser, des langues se mêler. Quand elle ouvrait les yeux, son attention était happée par le bruit que faisaient les garçons avec les mains et les pieds. Leurs rires stridents, les éclats de voix résonnaient indéfiniment, réveillant une sensation acidulée, à laquelle répondait la texture râpeuse du tapis qui semblait se balancer en vagues sous elle, vagues hautes, lui léchant les cuisses et retombant jusque sous la pointe des pieds.»
