Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le traité De l'âme d'Alexandre d'Aphrodise est présenté ici dans sa première traduction française. Basée sur un texte grec révisé, la traduction...
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Le traité De l'âme d'Alexandre d'Aphrodise est présenté ici dans sa première traduction française. Basée sur un texte grec révisé, la traduction s'accompagne d'une introduction détaillée et d'un commentaire suivi. On découvrira l'érudition phénoménale de l'Aphrodisien, qui met à contribution l'ensemble du corpus aristotélicien pour exposer à grands traits la psychologie du Stagirite. L'objectif est de décrire l'âme qui appartient aux corps périssables, d'expliquer quelle en est la substance et de comprendre quelles sont ses puissances. La discussion se guide sur le traité De l'âme d'Aristote, dont la majorité des chapitres sont utilisés. L'exégèse qui en est faite ne laisse jamais indifférent : on voudrait tantôt porter Alexandre aux nues, tantôt le condamner aux fers. Car certaines de ses interprétations ont profondément choqué les modernes. Par exemple, Alexandre semble croire que l'âme est engendrée par les corps. Il n'accorde pas d'immortalité à l'âme humaine, qui périt en entier et qui ne survit en rien au composé. L'intellect agent et Dieu ne sont pour lui qu'une seule et même chose. Il estime d'ailleurs que tous deux sont 1'" intellect du dehors" que mentionne Aristote dans son traité De la génération des animaux. Au-delà des controverses qu'il a suscitées, le De l'âme d'Alexandre se veut un exposé fidèle de la psychologie d'Aristote, soucieux d'harmoniser la totalité des œuvres du Stagirite et de défendre la conception hylémorphique de l'âme contre les élucubrations stoïciennes qui font de l'âme un corps.
Martin Bergeron détient une maîtrise en philosophie de l'Université Laval (Québec). Richard Dufour est docteur en philosophie ancienne de l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne.