Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Je ne crois pas qu'il y ait encore à chercher ailleurs la vive image de cette éclosion du génie allemand, le tableau de cet âge brillant et poétique...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
Je ne crois pas qu'il y ait encore à chercher ailleurs la vive image de cette éclosion du génie allemand, le tableau de cet âge brillant et poétique qu'on peut appeler le siècle de Goethe. Sainte-Beuve
De l'Allemagne (1813) naît de l'exil de Mme de Staël, chassée de Paris en 1803 après la parution de son premier roman Delphine, condamné par Napoléon. Convertissant cette sanction en opportunité de voyage, cette intellectuelle passionnée part à la découverte d'elle-même et de ce pays fantasmé. Dans ce second volet, l'auteur poursuit sa réflexion sur les arts entamée dans le précédent volume. Par son engagement total pour la liberté, elle aborde avec une modestie inquiète la philosophie, "moule universel" dans lequel se coulent la littérature, la morale et la société. En faisant l'éloge de l'ailleurs, Mme de Staël dénonce avec vigueur l'épuisement et la stérilité des lettres françaises et fait l'apologie de l'enthousiasme sous toutes ses formes. Parce qu'elle prône la puissance du sentiment et donne congé à l'esthétique classique, elle livre un ouvrage résolument romantique. Lamartine, Gérard de Nerval et bien d'autres lui seront redevables de cette initiation à la culture d'outre-Rhin. La littérature française accomplira avec eux ce que De l'Allemagne préconisait.