Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La fête battait son plein. La mariée se tenait, immobile... comme une mariée. Assise sur son trône élevé, parée, fardée, attifée comme une poupée,...
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La fête battait son plein. La mariée se tenait, immobile... comme une mariée. Assise sur son trône élevé, parée, fardée, attifée comme une poupée, tellement chargée de robes et de bijoux que tout mouvement lui est difficile, la mariée attend. C'est une belle et grande femme... un peu trop grande peut-être. Enfin vient le moment de se retirer et d'aller dans la nouvelle maison avec son mari. Le cortège arrive devant la porte de la nouvelle demeure, mais ô stupeur, la mariée est bien trop grande ! Impossible de lui faire passer la porte ! Ou alors, c'est la porte de la maison qui est trop basse. Comment résoudre ce problème ? Chacun y va de son conseil :
- Il faut démolir le linteau de la porte !
- Il faut couper la tête de la mariée !
- Non, lui couper les jambes !
On s'échauffe, on s'énerve, la mariée pleure et re-pleure. A ce moment passe Ch'ha. Il observe la scène. Et puis il s'avance et brusquement, il donne un coup sur la nuque de la pauvre fille qui baisse la tête et est projetée en avant. Elle passe ainsi la porte. C'est le délire ! Les youyous reprennent ! On porte Ch'ha en triomphe... Quand on ne trouve pas une solution simple à un problème simple on dit :
- La porte de la maison est trop basse et la mariée est trop grande.