En cours de chargement...
Il s'agit d'une longue lettre d'amour très poétique, rédigé par un narrateur au sexe indistinct plongé dans une mélancolie terrible et qui découvre à travers le personnage de Roger Federer une envie de se battre. Comment j'ai couché avec Roger Federer est un premier roman au titre volontairement provocateur dans le suspens du fantasme. Le narrateur est en proie à une dépression qu'il nomme mélancolie sévère.
Une amie lui propose de l'accompagner à un match à Roland-Garros. "Arrivé au stade, je l'ai vu". C'est la révélation. Il fantasme sur Federer et oublie sa mélancolie. Il entre alors dans le vague des passions, tente de comprendre "où se niche sa volonté", apprend de lui "ce qui me fait défau ". C'est aussi le manque tant que le joueur demeure une image lointaine, sans odeur. Le narrateur est "vampirisé" par une image, devient sa "chose".
Il parvient à l'approcher au prétexte d'un autographe, lui dit écrire un livre sur lui, lui donne un numéro de téléphone. Et Federer appelle. Ils se rencontrent dans la suite londonienne du joueur. Ce très court texte (une cinquantaine de pages) se déroule comme un match de tennis. A la fin, "Jeu, set et match, Roger Federer", évidemment.