Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" On leur avait dit de fermer leur porte quand ils partaient, mais ils n'écoutaient pas, ils étaient confiants. Alors, quand les gens venaient leur...
Lire la suite
" On leur avait dit de fermer leur porte quand ils partaient, mais ils n'écoutaient pas, ils étaient confiants. Alors, quand les gens venaient leur rendre visite, ils frappaient quelques coups, à peine audibles, par habitude, puis ils entraient et découvraient l'ombre de leur intimité dans le désordre... Derrière cette porte qu'on ne fermait jamais à clé, sur le sol, il y avait trois corps, face contre terre, baignés de sang, encore chauds, dans un silence qui n'appartenait qu'à eux. "
John et Georgia ont quitté Londres pour se consacrer aux joies d'une vie simple et modeste en Dordogne, dans le petit " cottage " de leurs rêves. Apres un été de soleil et de fêtes entre amis, il leur faut se rendre à l'évidence : la vie simple et modeste se révèle plus coûteuse que prévu, l'hiver est rigoureux et les paysans du coin ne sont pas toujours d'un abord facile. Et pourquoi Georgia se maquille-t-elle pour d'autres, sourit-elle à d'autres ?
Rongé par la jalousie, dans ce hameau statique de Dordogne, John a de plus en plus de mal à ne pas perdre pied.
Louis Sanders poursuit sa chronique des relations franco-anglaises en Dordogne, sur le mode ironique et désenchanté qui donnait toute sa saveur à Février.