Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Je m'étais dit qu'une façon d'aborder l'émotion dans le genre policier était de la supprimer totalement... ce fut la première aventure de Parker....
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" Je m'étais dit qu'une façon d'aborder l'émotion dans le genre policier était de la supprimer totalement... ce fut la première aventure de Parker. " Ainsi parle Richard Stark de la naissance de son héros, ce gangster implacable et mythique, qui vit pour le cambriolage parfait mais refuse de mourir en l'exécutant. Individu au charme trouble et fascinant, Parker n'est pas un tueur, c'est un artisan. Lorsqu'il lui arrive de tuer, assez souvent d'ailleurs, il le fait par nécessité. Il n'a pas de prénom. Parker fait son " comeback " dans une aventure à sa mesure. Aidé de ses complices, il dérobe un demi-million de dollars à un célèbre prédicateur. Une somme pareille ne peut qu'attirer flics et convoitises. L'histoire commence par une réunion de fidèles en prière mais se poursuit au royaume des ténèbres.
" Evidemment, nous reconnaissons aussitôt en Parker un vieux rêve américain, à présent très dégradé. Les beaux cow-boys ont eu beau fuir les barbelés, (...) la civilisation moderne, c'est-à-dire le salariat, les a rattrapés partout. Pour conserver leur indépendance, (...) il leur faut devenir brigands, et des brigands de moins en moins éthiques et romantiques. En Richard Stark, l'Amérique moderne aurait-elle le Schiller qu'elle mérite ? Bonne question. " Jean-Patrick Manchette
Richard Stark signe aussi Donald Westlake.