Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Qui se souvenait qu'au temps dit muet, Colette avait été une pionnière et une initiatrice, dont Louis Delluc saluait la lucidité ? Qui connaissait...
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Qui se souvenait qu'au temps dit muet, Colette avait été une pionnière et une initiatrice, dont Louis Delluc saluait la lucidité ? Qui connaissait encore son " Petit manuel de l'aspirant scénariste ", écrit en 1918 d'une plume allègre et féroce ? Ces textes épars témoignent d'une fraîcheur et d'une alacrité qui imposaient leur redécouverte. Colette avait été l'amie de Musidora et de Marguerite Moreno, l'admiratrice clairvoyante de Hayakawa, de Marlène, de Mickey Rooney et de Mae West, l'observatrice passionnée de l'univers des figurants et de " l'envers du cinéma ". Colette s'est fortement impliquée dans le cinéma de son temps. Allant jusqu'à composer les sous-titres français de Jeunes filles en uniforme. Ecrivant d'alertes dialogues pour le Lac aux Dames de Marc Allégret, avec le concours inattendu d'André Gide, et un scénario complet, pour Max Ophuls, Divine. Adaptant enfin elle-même la Gigi qu'elle venait de publier, pour un filin dont les échos se sont prolongés jusqu'à nos Jours. Sont réunis clans cet ouvrage tous les textes que Colette a consacrés au cinéma : dialogues, critiques, chroniques, Interviews, pendant près de quarante ans.