Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ces chroniques données par Alexandre Vialatte à la revue Arts ménagers entre 1967 et 1970 se présentent sous la forme d'un almanach. Bien entendu...
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Ces chroniques données par Alexandre Vialatte à la revue Arts ménagers entre 1967 et 1970 se présentent sous la forme d'un almanach. Bien entendu les arts du ménage y sont à peu près absents. Tout au plus peut-on y apprendre qu'au printemps " La jeune fille (qui a besoin d'idéal) rêve savonnettes et blocs-éviers, pommades désincrustantes et poubelles à pédales, en un mot fiancés et maris ", phrase en résonance avec l'univers des années soixante, film de Tati et chanson de Boris Vian. Ses textes abondent en conseils riches en plantes au nom latin : à l'égal des chroniques boursières actuelles, elles sont inutiles pour les non-initiés et superflues pour les pratiquants, mais avec l'appréciable avantage de l'humour par rapport à ces dernières. Et régulièrement se démasque le lecteur d'Ubu et de Kafka, qui voit ainsi le vieillard en février : " ... Les jours de chance il voit passer l'inondation. L'inondation est le théâtre du pauvre. Elle préfigure le sort de l'homme (Il n'est que poussière et l'emportera quelque jour). " On voit par là l'importance de l'éponge et la joie naïve de reconnaître un texte de Vialatte après avoir lu une ligne ou deux d'un article anonyme. Les chroniques nous offrent ainsi un concentré de thèmes vialattéens, du musée des choses ordinaires aux crimes de l'homme du commun. Le volume s'ouvre sur une tranche de Nicolas Galaud et se referme sur une autre de Philippe Kaeppelin. Elles sont hautement comestibles, ce qui les différencie des sandwiches ferroviaires (ultime hommage au lieu commun).