Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
On écoute à la radio des chansons lardées de publicités. Le soir, désœuvré, on zappe de feuilletons en téléfilms. Le matin, on achète le journal...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 9 octobre
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Résumé
On écoute à la radio des chansons lardées de publicités. Le soir, désœuvré, on zappe de feuilletons en téléfilms. Le matin, on achète le journal avec ses faits divers, ses photos chocs, ses mots gluants de consensus mou. Tout cela fait un conglomérat, la novlangue de notre temps ; elle saoule à peu de frais, détourne la pensée, nous pousse à " dépenser " pour les désirs artificiels. Alors peu à peu on pense par colère, peu à peu on crie pour ne pas succomber aux sables mouvants du langage médiatique. Toute cette masse verbale qui nous submerge, on la détourne dans des poèmes qui ne peuvent plus ressembler à des poèmes ; taillant dedans tous ces mots ordinaires, quotidiens, qui nous composent, que nous le voulions ou non, on dessine quelque chose comme le fantôme d'une vie minuscule, une ombre qui demeure notre proie désirée, pour que cette vie, qui est la nôtre, résonne encore longtemps après qu'on a éteint la radio, débranché la télévision, refermé le journal.
Benoît Conort est né en 1956, à Villeneuve-sur-Lot. Pour une île à venir (Gallimard, 1988) obtint le prix Fénéon, Au-delà des cercles (Gallimard, 1992), le prix Tzara, Main de nuit (Champ Vallon, 1998), le prix Mallarmé.