Avec Blast on retient son souffle, on est littéralement happé par la mise en page et les images, à l'écoute du personnage, soupçonné d'avoir commis un crime. Il est en garde à vue et deux policiers l'interrogent, dans un huis clos étouffant. On oscille entre le dégoût et l'empathie, fasciné par son bagout débonnaire. Larcenet utilise un simple stylo-feutre et l'aquarelle noire en lavis afin d'aller à l'essentiel. Rien d'esthétisant, rien de "joli" ou de lissé, fuyant volontairement la représentation banale, le réalisme, il parvient, avec un usage minimale de son trait, à faire
passer une grande complexité, et quand les mots ne suffisent plus à dire l'indicible. L’utilisation du silence en référence à un maître du manga comme Taniguchi, et son goût pour les blancs qui jaillissent de la noirceur de l'encre, évoquent les maîtres de l'estampe. Tout en poursuivant la série, Larcenet travaille sur une adaptation au cinéma.
Blast 1 Grasse carcasse
Avec Blast on retient son souffle, on est littéralement happé par la mise en page et les images, à l'écoute du personnage, soupçonné d'avoir commis un crime. Il est en garde à vue et deux policiers l'interrogent, dans un huis clos étouffant. On oscille entre le dégoût et l'empathie, fasciné par son bagout débonnaire. Larcenet utilise un simple stylo-feutre et l'aquarelle noire en lavis afin d'aller à l'essentiel. Rien d'esthétisant, rien de "joli" ou de lissé, fuyant volontairement la représentation banale, le réalisme, il parvient, avec un usage minimale de son trait, à faire passer une grande complexité, et quand les mots ne suffisent plus à dire l'indicible. L’utilisation du silence en référence à un maître du manga comme Taniguchi, et son goût pour les blancs qui jaillissent de la noirceur de l'encre, évoquent les maîtres de l'estampe. Tout en poursuivant la série, Larcenet travaille sur une adaptation au cinéma.