Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
J'ai toujours aimé ces musiques de bal musette et de troisième âge que l'on entend les soirs de 14 juillet sur les places des villes et des villages...
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Résumé
J'ai toujours aimé ces musiques de bal musette et de troisième âge que l'on entend les soirs de 14 juillet sur les places des villes et des villages de France.
En Algérie aussi, ce soir-là, des jupes et des jupons tournaient à l'endroit, à l'envers.
Rien ne me rappelle autant ma mère que ces tangos de merde et ces paso doble stupides qu'elle dansait dans sa tête plus que dans son corps et qui lui déchiraient le cœur, je le sentais bien, pour des raisons mystérieuses et secrètes.
Musique douloureuse d'une Espagne perdue, Viva Espagna, ou d'une passion perdue, Ya no se porque te quiero.
On avait dansé elle et moi, une fois, sur le tapis de la salle à manger, un tango. C'est moi qui la guidais, fermement. Personne ne nous gênait, ni les enfants ni les petits-enfants. Elle suivait avec souplesse, pas du tout étonnée, sans avoir combien ces quelques pas dans mes bras allaient torturer ma mémoire.
On aurait dû passer sa vie à danser, à écouter des tangos. Apprendre à mourir, Bésame, apprendre à vivre, Bésame mucho.