Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Au loin se profilent les gratte-ciel de la ville-île. Ici, c'est la Banlieue, créée dans l'illusion de l'éternelle jeunesse et la hantise de la solitude....
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Au loin se profilent les gratte-ciel de la ville-île. Ici, c'est la Banlieue, créée dans l'illusion de l'éternelle jeunesse et la hantise de la solitude. Mais ses allées tracées au cordeau, ses haies bien taillées, ses pelouses verdoyantes entourant des pavillons tous semblables racontent une tout autre histoire... celle d'un univers trop aseptisé où parfois le goût du meurtre peut surgir de l'immobilité des arbres, de la silhouette d'un chat castré errant dans les arrière-cours. La Banlieue est une machine à fabriquer le bonheur ; sur abonnement. Le rêve américain accessible à tous - pas de chiens sans collier, pas d'enfants traînant dans les rues. Alarmes et armes individuelles. La vie intérieure tuée à force de mantras publicitaires. Prenons garde : nous habitons tous en lisière de la Banlieue. Le jour où Pierre Yergeau a publié L'écrivain public, l'Abitibi trouvait à jamais sa voix et sa place dans la mythologie contemporaine des lieux. Abitibien, Yergeau n'en est pas moins Américain, dans le sens plein du terme. La ville, la banlieue, la forêt, rien n'est étranger à cet homme qui habite désormais une petite ville des Laurentides.