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Les contributions scientifiques de ce volume visent à mieux cerner une des étapes clés de la transmission du message d'Aristote depuis l'Antiquité jusqu'à la Modernité. On sait que par sa vocation encyclopédique à explorer la totalité du réel, l'aristotélisme s'accordait remarquablement avec l'universalisme cognitif de l'Empire gréco-romain. De fait, le Stagirite avait classé l'ensemble des savoirs en une série de disciplines ordonnées, s'ouvrant par la logique considérée comme outil indispensable pour toutes les connaissances et s'appuyant sur la philosophie première, la métaphysique.
Mais ses investigations l'avaient conduit également à renouveler la physique, la météorologie, la grammaire, la poétique, la rhétorique, la politique, l'éthique, et surtout à fonder les sciences de la vie. Vaste programme de recherche et d'étude qui n'a pas manqué de susciter en aval l'intérêt d'abord des encyclopédistes romains, puis des grands commentateurs grecs soucieux de redonner à la philosophie d'Aristote son prestige originel.Issu d'un colloque organisé par les universités de Strasbourg et de Naples, Aristoteles Romanus.
La réception de la science aristotélicienne dans l'Empire gréco-romain se présente comme un livre construit, sinon complet – fruit d'une enquête plurielle qui s'attache à examiner la permanence d'une problématique jusqu'aux temps modernes.