Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Une fois encore, comme hier à propos de la famille en Europe ou de la place de l'écriture dans notre civilisation, Jack Goody vient perturber la ronde...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
Une fois encore, comme hier à propos de la famille en Europe ou de la place de l'écriture dans notre civilisation, Jack Goody vient perturber la ronde des historiens emportés par leurs certitudes. A la question soulevée par l'anthropologue britannique, on devine déjà ce qu'argueront les esprits chagrinés par cette interpellation d'exigence : comparaison n'est pas raison. Or, c'est bien de cela qu'il s'agit. La question ? C'est le "vol de l'histoire ", c'est-à-dire la mainmise de l'Occident sur l'histoire du reste du monde. A partir d'événements qui se sont produits à son échelle provinciale, l'Europe a conceptualisé et fabriqué une présentation du passé toute à sa gloire et qu'elle a ensuite imposée au cours des autres civilisations. Le continent européen revendique l'invention de la démocratie, du féodalisme, du capitalisme de marché, de la liberté, de l'individualisme, voire de l'amour, courtois notamment, qui serait le fruit de sa modernisation urbaine. Plusieurs années passées en Afrique, particulièrement au Ghana, conduisent Jack Goody à mettre aujourd'hui en doute nombre d'" inventions " auxquelles les Européens prétendent, sous les plumes de Fernand Braudel, Joseph Needham ou Norbert Elias notamment, alors que ces mêmes éléments se retrouvent dans bien d'autres sociétés, du moins à l'état embryonnaire. Economiquement et intellectuellement parlant, seul un écart relativement récent et temporaire sépare l'Occident de l'Orient ou de l'Afrique. Des différences existent. Mais c'est d'une comparaison plus rapprochée que nous avons besoin, et non d'une opposition tranchée entre le monde et l'Occident, au seul profit de ce dernier.
Sommaire
TROIS HISTORIENS, UNE MEME LECTURE
Science et civilisation dans l'Europe renaissante : Joseph Needham
Le vol de la "civilisation" : Norbert Elias et l'absolutisme européens
Le vol du " capitalisme" : Braudel et l'histoire comparée universelle
UNE GENEALOGIE SOCIOCULTURELLE
Qui a volé quoi ? Le temps et l'espace
L'invention de l'Antiquité
Le féodalisme : une transition vers le capitalisme ou l'effondrement de l'Europe et la domination de l'Asie ?
Le despotisme asiatique : le chercher en Turquie ou ailleurs ?
TROIS INSTITUTIONS, TROIS VALEURS
Le vol des institutions : les villes et les universités
L'approvisionnement des valeurs : humanisme, démocratie et individualisme
L'amour volé : les émotions comme prérogative européenne
"Le "vol de l'histoire" désigne la mainmise de l'Occident sur l'histoire. J'entends par là une manière de conceptualiser et de présenter le passé où l'on part des événements qui se sont produits à l'échelle provinciale de l'Europe pour les imposer au reste du monde". Jack Goody.