Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'histoire commence en septembre 1943, à Chieti, non loin de la côte Adriatique, exactement à l'est de Rome, dans un camp où étaient détenus de...
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Résumé
L'histoire commence en septembre 1943, à Chieti, non loin de la côte Adriatique, exactement à l'est de Rome, dans un camp où étaient détenus de jeunes officiers britanniques. Jack Goody est d'abord retenu dans ce camp puis, après une évasion de quelques mois, il est repris et transféré dans un camp en Allemagne où il rédige ce récit. L'empreinte de Jack Goody est marquante dans plusieurs champs des sciences humaines. Pendant plus d'un demi-siècle, son oeuvre a permis de renouveler les connaissances, de bouleverser certaines idées reçues et d'ouvrir des pistes de réflexion nouvelles, comme en témoignent ses travaux novateurs sur la parenté, l'écriture, la cuisine, la culture des fleurs, la représentation... Si la formation littéraire de Goody se manifeste ici par la maîtrise de moyens expressifs d'une grande efficacité et par le choix d'une écriture à la troisième personne, ce récit, qui reste inédit en anglais, constitue en quelque sorte l'amorce de sa carrière d'anthropologue. On y décèle une tendance à questionner la réalité qui l'entoure, à la filtrer pour dégager les mécanismes sociaux à l'œuvre. La description de la vie du camp, de cet assemblage hétéroclite de prisonniers d'horizons divers, relève déjà d'un registre sociologique. Cette même attention aux détails de la vie quotidienne l'amène à s'intéresser aux paysans des Abruzzes et au milieu cosmopolite de la haute société romaine. On voit déjà à l'œuvre cette capacité de construire la connaissance à partir du vécu, par le biais d'une imbrication étroite entre subjectivité et objectivité, qui caractérise la démarche ethnologique. Dans un certain sens on pourrait qualifier cette période italienne d'expérience proto-ethnographique, effectuée avant même d'être formé à l'anthropologie: terrain avant la lettre.