Un roman évanescent comme une mise au monde après comme une mise à mort. Léger comme le tic-tac régulier d'une horloge, ronronnant comme les trilles et les gazouillis des oiseaux de nos prairies et de nos villes.
Premières plumes semble porté par les vents de la reconstruction, du retour à soi. Tuer le père n'est pas une option, le père mourra de lui-même, il faut alors vivre avec l'absence avec les ratés. Grandir dans son propre cœur, joliment accompagné d'amour, plutôt que de se voir grandir dans celui d'un autre. En somme, réparer l'oiseau pour se réparer soi-même, l'accompagner
et le laisser vivre sa vie, comme sa propre vie à soi.
Premières plumes c'est ça, un père un fils, tous les pères et tous les fils, un oiseau et tous les oiseaux du monde. Une sagesse et une intimité retrouvées.
Bec Benzène
Un roman évanescent comme une mise au monde après comme une mise à mort. Léger comme le tic-tac régulier d'une horloge, ronronnant comme les trilles et les gazouillis des oiseaux de nos prairies et de nos villes.
Premières plumes semble porté par les vents de la reconstruction, du retour à soi. Tuer le père n'est pas une option, le père mourra de lui-même, il faut alors vivre avec l'absence avec les ratés. Grandir dans son propre cœur, joliment accompagné d'amour, plutôt que de se voir grandir dans celui d'un autre. En somme, réparer l'oiseau pour se réparer soi-même, l'accompagner et le laisser vivre sa vie, comme sa propre vie à soi.
Premières plumes c'est ça, un père un fils, tous les pères et tous les fils, un oiseau et tous les oiseaux du monde. Une sagesse et une intimité retrouvées.