En cours de chargement...
Louis Napoléon Bonaparte a été à la fois fils de roi, neveu de l'empereur Napoléon Ier, comploteur, prisonnier, proscrit, premier président de la République, dernier souverain régnant de notre histoire. Figure majeure du XIXe siècle, il en incarne l'esprit, la diversité et les contradictions : homme de réflexion et d'action, romantique et réaliste, autocrate et démocrate, autoritaire et libéral, réactionnaire et progressiste, fils de l'Eglise et de la Révolution, apôtre de la paix et fauteur de guerre.
Complexe, il a longtemps été incompris, il suscite toujours passions et jugements contradictoires. Hugo le surnomma " Napoléon le Petit " le dépeignit comme un " nain immonde ", alors que Pasteur considérait son règne comme l'un des plus glorieux de tous les temps. Qui était réellement Napoléon III ? Après 15 années de recherches dans des milliers d'ouvrages et d'archives inédites, Eric Anceau dresse enfin un portrait objectif et passionnant de cette figure incontournable de l'histoire de France.
Napoléon III, la grande figure du XIXe siècle
Partout en France, l’empreinte de Napoléon III perdure. Merci à l’auteur, Eric Anceau, pour cette biographie si complète de ce neveu de Napoléon 1er, qui croit en sa destinée singulière dès son enfance et son exil en 1815. Au-delà de cet héritage architectural remarquable, comme l’embellissement de nombreuses villes telles que Paris, Vichy et Biarritz, nous découvrons un homme politique ambitieux pour la France. Tout sera mis en œuvre, sur plus de 20 ans, pour faire entrer notre pays dans l’ère du progrès industriel, tout en soutenant le monde ouvrier, contrairement à l’Angleterre, et en mobilisant ses ministres en faveur de l’agriculture ; on lui doit la magnifique forêt des Landes.
Européen convaincu, bien avant l’heure, Napoléon III n’a de cesse de vouloir construire une paix durable avec nos pays voisins. Mais c’est sans compter sur le chancelier belliqueux Bismarck, qui veut réunir les états allemands autour de la Prusse en provocant la guerre. 1870, c’est le début de la fin d’un siècle, qui promettait richesses et niveau de vie protégé, commerce international et paix durable. Triste fin pour un homme qui ne pensait qu’à faire perdurer la grandeur de la France.