Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Quelle famille ! François Arago mesure le méridien en 1806, entre à l'Académie des sciences à vingt-trois ans, en devient secrétaire perpétuel...
Lire la suite
Quelle famille ! François Arago mesure le méridien en 1806, entre à l'Académie des sciences à vingt-trois ans, en devient secrétaire perpétuel en 1830, et dirige l'Observatoire de Paris. Député sous la monarchie de Juillet, il combat pour le suffrage universel et l'organisation du travail. La révolution de 1848 le porte au pouvoir. Il signe l'abolition de l'esclavage et prend rang de chef de l'Etat pendant six semaines. Il refuse le serment aux empereurs, mais Napoléon III, abdiquant en 1815, lui offre d'aller créer avec lui en Amérique une cité des sciences, et Napoléon III lui réserve des obsèques solennelles.
Son père, paysan, est successivement maire royaliste d'Estagel, responsable montagnard des Pyrénées-Orientales et fonctionnaire des finances de l'Empire. Son jeune frère Étienne, homme de plume et de barricades, crée le premier Figaro, établit le timbre-poste en 1848 et devient maire de Paris en 1870 ; il préside alors aux débuts politiques de Clemenceau. Emmanuel, fils de François, avocat d'opposition sous la monarchie de Juillet et le second Empire, est ministre en 1870-1871 avec Gambetta. Deux frères de François ont fui la Restauration, et sont devenus, l'un général, l'autre colonel de l'armée mexicaine. Un autre fait des tours du monde, dessine et écrit. Un autre encore s'illustre au siège d'Anvers. Un beau-frère, astronome, député républicain, préside l'Académie des sciences. Des descendants de la famille s'illustrent dans les arts, les sciences, l'armée, la marine, l'administration...
Sommaire
LES ARAGO, 1755-1848
Les parents (François Bonaventure et Marie)
De Polytechnique à l'Académie (François, 1786-1811)
La célébrité scientifique (François, 1811-1830)
L'académicien parlementaire (François, 1830-1840)
Le démocrate de progrès (François, 1840-1848)
LA FRATRIE ARAGO, 1790-1848
La sœur aînée (Marie-Rose Emeranciane)
Une vie agitée (Jacques)
Un militaire (Victor)
Un couple de l'Observatoire (Marguerite et Louis Mathieu)
Les Mexicains (Jean et Joseph)
La plume et les barricades (Etienne)
Le Barreau et la peinture (Emmanuel et Alfred)
LES ARAGO, 1848-1854
L'aragocratie (Les Arago en 1848)
La mort de François (François, 1848-1854)
LES ARAGO APRES FRANCOIS
L'exil et le Barreau (Etienne et Emmanuel)
1870 (Etienne maire, Emmanuel ministre)
Beaux-Arts et Gauche républicaine (Etienne et Emmanuel après 1871)
François Sarda, avocat honoraire au Barreau de Paris, ancien premier secrétaire de la Conférence de stage, ancien maire dans les Pyrénées-Orientales, est né en 1929 à Perpignan, où le nom d'Arago est partout.