Lorsqu'une personne disparaît, les Japonais usent du merveilleux et énigmatique mot d'évaporation.
Fantômes, spectres, nébuleux absents sont au coeur de ce fantastique, fantaisiste et réflexif roman.
De corps il sera beaucoup question et lorsque un corps s'évapore, l'auteur entre en scène.
Dans un Japon atemporel, où les légendes font partie du quotidien, Yasu part à la recherche de son oncle paternel, disparu lorsque lui-même était enfant. Un beau jour de mai, alors qu'il quitte son village de montagne, sait-il que sa quête le tiendra éloigné de son épouse Yunko plus
d'un an ?
De lignes de fuites en ligne d'horizon, au fil des saisons, il arpente les paysages qui s'ouvrent à son regard.
C'est une écriture du mouvement qui se déroule sous nos yeux, un roman "cinétique", avec un soin du détail et du plan large, l'exploration par l'écriture d'angles de vision divers et de multiples perspectives : zoom avant, printemps, grande focale, été, gros plan, automne, zoom arrière, hiver. Puis la neige fond. Enchaînons.
Séduction, désir, amour, amitié, éloignement apparaissent à travers le prisme de cette pérégrination littéraire.
Il est troublant de penser qu'oncle et neveu vont être liés par un lien de parenté vaporeuse, chacun étant le fantôme d'un ou d'une autre, l'oncle pour le neveu, l'époux pour l'épouse.
La finesse littéraire de Christine Montalbetti rime également avec humour, nous proposant de vivre de grands moments, en forme de traité d'éthologie d'anthologie et de manuel d'entomologie de haute volée !
Légendes, monde merveilleux, codes sont ici les objets de sa plume joueuse ; le lecteur féru d'arts martiaux verra sa patience récompensée... samourai, vous avez dit samourai ?
Ce roman vient titiller le lecteur et l'invite dans le jeu.
Un livre admirable, un bonheur de lecture !
En route !
Evaporation !
Lorsqu'une personne disparaît, les Japonais usent du merveilleux et énigmatique mot d'évaporation.
Fantômes, spectres, nébuleux absents sont au coeur de ce fantastique, fantaisiste et réflexif roman.
De corps il sera beaucoup question et lorsque un corps s'évapore, l'auteur entre en scène.
Dans un Japon atemporel, où les légendes font partie du quotidien, Yasu part à la recherche de son oncle paternel, disparu lorsque lui-même était enfant. Un beau jour de mai, alors qu'il quitte son village de montagne, sait-il que sa quête le tiendra éloigné de son épouse Yunko plus d'un an ?
De lignes de fuites en ligne d'horizon, au fil des saisons, il arpente les paysages qui s'ouvrent à son regard.
C'est une écriture du mouvement qui se déroule sous nos yeux, un roman "cinétique", avec un soin du détail et du plan large, l'exploration par l'écriture d'angles de vision divers et de multiples perspectives : zoom avant, printemps, grande focale, été, gros plan, automne, zoom arrière, hiver. Puis la neige fond. Enchaînons.
Séduction, désir, amour, amitié, éloignement apparaissent à travers le prisme de cette pérégrination littéraire.
Il est troublant de penser qu'oncle et neveu vont être liés par un lien de parenté vaporeuse, chacun étant le fantôme d'un ou d'une autre, l'oncle pour le neveu, l'époux pour l'épouse.
La finesse littéraire de Christine Montalbetti rime également avec humour, nous proposant de vivre de grands moments, en forme de traité d'éthologie d'anthologie et de manuel d'entomologie de haute volée !
Légendes, monde merveilleux, codes sont ici les objets de sa plume joueuse ; le lecteur féru d'arts martiaux verra sa patience récompensée... samourai, vous avez dit samourai ?
Ce roman vient titiller le lecteur et l'invite dans le jeu.
Un livre admirable, un bonheur de lecture !
En route !