En cours de chargement...
Sa part d'ombre : être un homme de lumière Pitsboro, sud des Etats-Unis, juillet 1977. Une journée d'été pas tout à fait comme les autres. Les infos annoncent un pic de chaleur jamais atteint depuis plus de trente ans. Billy, jeune employé noir d'un cirque, assiste une tigresse de la troupe mettant bas. Tout le monde assiste, ébahi, au don qui lui permet de maîtriser la bête sauvage. De l'autre côté du pays, à New-York, une gigantesque explosion de lumière survient au coeur de la ville.
Tout dans un rayon de plusieurs centaines de mètres a été littéralement anéanti. Tout, sauf un homme, indemne, au milieu des décombres. Cet homme, c'est Darby McKinley, admis quelques semaines plus tôt à la clinique d'où provient l'épicentre de l'explosion. Ce serait donc lui l'origine du phénomène. Reste à savoir d'où lui vient ce pouvoir. Et ce qu'il compte en faire... Avec Luminary, Luc Brunschwig et Stéphane Perger nous livrent une fresque super-héroïque entièrement réalisée en couleur directe et ancrée dans une réalité contemporaine, qui n'est pas sans rappeler la série Heroes.
Chaud devant
Etats-unis, années 70. Un ado Noir employé de cirque dans le sud du pays se rend compte qu'il a un don avec les bêtes, du genre à assister une tigresse qui met bas. En parallèle, à New-York, un jeune homme bossu accepte de tester un programme expérimental pouvant le guérir de son handicap. Problème : la clinique explose, purement et simplement, tuant des centaines de personnes... Sauf Darby, ce jeune bossu. Pire : il est guéri.
Luminary réinvente donc le personnage de Photonik de Ciro Tota, mais ne réécrit pas pour autant les règles du récit de super-héros. Si on est tout de suite happé par la vivacité de l'album, efficace grâce à des couleurs et un dessin très réussis, ce premier tome fait l'effet d'une longue scène d'exposition. Heureusement, lorsque le récit se met en branle, c'est pour de bon... Et la suite risque fort d'être canon.