A part la toute première enquête de Rocco Schiavone, je les ai toutes lues et j’avoue que j’aime beaucoup retrouver le sous-préfet. Il n’est pas un personnage très amusant en soi, non, c’est vraiment encore un de ces cabossés que l’on rencontre dans bien des séries policières. C’est sans doute le genre qui veut cela, mais également l’existence car dans ces corps de métiers, on est rarement épargné par la noirceur humaine. Rocco peut même devenir carrément antipathique pour certains lecteurs car il est bourré de défauts, il n’épargne alors personne, mais il sait
diriger une enquête, il est même extrêmement bon pour parvenir à dénouer des intrigues inextricables.
Dans cet opus (le quatrième), on poursuit vraiment l’affaire du tome précédent (le troisième). Disons que seule une partie avait été résolue et que des ramifications complexes sont apparues. Il va falloir creuser dans les méandres des sociétés, des groupuscules d’influence et ce ne sera pas toujours très chouette.
Ceci dit, si vous commencer directement par cette enquête, vous pouvez tout de même suivre le tout car l’auteur nous redonne les éléments essentiels. Pas de panique donc.
Idem pour la seconde affaire menée de front qui est plus liée à la vie des protagonistes récurrents de la saga. C’est le fil rouge de cette dernière. Il y a une véritable histoire (la vie de Rocco et ses amis, collègues…) avec autour des histoires (les affaires à résoudre). Je pense que c’est cela qui me donne envie de lire à chaque fois le nouveau livre. C’est vraiment comme une série TV version papier.
Le style est vivant, actuel.
Les situations crédibles avec une juste dose de fantaisie que même la réalité ne pourrait complètement gommer.
C’est une lecture à recommander aux amateurs de polars, mais pas seulement. Il y a là de quoi ravir ceux qui aiment les portraits de notre société actuelle. Ce n’est pas toujours joli à voir, mais furieusement bien rendu.
Un romain perdu
A part la toute première enquête de Rocco Schiavone, je les ai toutes lues et j’avoue que j’aime beaucoup retrouver le sous-préfet. Il n’est pas un personnage très amusant en soi, non, c’est vraiment encore un de ces cabossés que l’on rencontre dans bien des séries policières. C’est sans doute le genre qui veut cela, mais également l’existence car dans ces corps de métiers, on est rarement épargné par la noirceur humaine. Rocco peut même devenir carrément antipathique pour certains lecteurs car il est bourré de défauts, il n’épargne alors personne, mais il sait diriger une enquête, il est même extrêmement bon pour parvenir à dénouer des intrigues inextricables.
Dans cet opus (le quatrième), on poursuit vraiment l’affaire du tome précédent (le troisième). Disons que seule une partie avait été résolue et que des ramifications complexes sont apparues. Il va falloir creuser dans les méandres des sociétés, des groupuscules d’influence et ce ne sera pas toujours très chouette.
Ceci dit, si vous commencer directement par cette enquête, vous pouvez tout de même suivre le tout car l’auteur nous redonne les éléments essentiels. Pas de panique donc.
Idem pour la seconde affaire menée de front qui est plus liée à la vie des protagonistes récurrents de la saga. C’est le fil rouge de cette dernière. Il y a une véritable histoire (la vie de Rocco et ses amis, collègues…) avec autour des histoires (les affaires à résoudre). Je pense que c’est cela qui me donne envie de lire à chaque fois le nouveau livre. C’est vraiment comme une série TV version papier.
Le style est vivant, actuel.
Les situations crédibles avec une juste dose de fantaisie que même la réalité ne pourrait complètement gommer.
C’est une lecture à recommander aux amateurs de polars, mais pas seulement. Il y a là de quoi ravir ceux qui aiment les portraits de notre société actuelle. Ce n’est pas toujours joli à voir, mais furieusement bien rendu.