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"Au début de la fondation du kibboutz, nous formions une grande famille. Bien sûr, tout n'était pas rose, mais nous étions soudés. Le soir, on entonnait des mélodies entraînantes et des chansons nostalgiques jusque tard dans la nuit. On dormait dans des tentes et l'on entendait ceux qui parlaient pendant leur sommeil." Ben Gourion est Premier ministre, et la société israélienne n'est déjà plus la même que du temps des fondateurs.
A Yikhat comme ailleurs, on se débat avec les chagrins d'amour et les désirs irréalisables, mais dans un kibboutz, on n'est jamais seul... En huit nouvelles tragi-comiques qui se lisent comme un roman, Amos Oz scrute les passions et les faiblesses de l'être humain. Il fait surgir un monde englouti et nous offre un grand livre sur les idéaux et la solitude.
La vie dans un Kibboutz n'est pas toujours rose.
Lu dans le train pour aller à Nantes, "Entres amis" d'Amos Oz.
Il raconte dans neuf nouvelles, la vie d'un Kibboutz, entre imaginaire et autobiographie de sa jeunesse.
On y rencontre les hommes et femmes de cette expérience marxiste en terre de Palestine.
On peut voir que même dans une aventure commune, se sont les individus qui font l'histoire, pas celle avec un grand H, mais les dizaines d'histoire de la vie quotidienne, fait de trahison, d'envie, de courage, etc...
En lisant les deux premieres nouvelles, on ne comprend pas où Oz veut nous emmener, mais ensuite se dessine la vie de Kibboutz, on se sent comme dans une famille, qui ne s'ouvre pas aux autres, une sorte d'emprisonnement volontaire.
Le style est simple. Deux heures agréables et intelligent. L'enfer c'est les autres, mais sans eux nous ne sommes rien.