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Ironique
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XXIe siècle
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Marseille
Ce roman commence par une scène classique de vie familiale. Charlotte, parisienne depuis plusieurs années, se rend à Marseille pour visiter ses parents. Alors que la journée semble se dérouler normalement, Charlotte monte dans sa chambre d'enfant et se pend.
Par le biais du roman épistolaire, Régis Jauffret nous permet, doucement, de faire connaissance avec Charlotte.
Les échanges ont lieu entre Charlotte, ironique, fantasque et amoureuse, et l'auteur, dépressif, écorché vif, lâche et bourré de culpabilité.
Cette dualité entre les amants met à jour la difficulté d'aimer convenablement,
de s'oublier pour mieux célébrer l'autre.
Alors que Charlotte est dans la vie et le présent, son amant n'est que dans le rêve et l'obsession de l'écriture qui lui permet d'inventer une autre réalité.
Dans cet OLNI, Régis Jauffret met en avant toutes les fragilités de l'écrivain, tous ses doutes, ses petites affabulations, ses obsessions... au point de ne pas vivre sa réalité pour mieux la fantasmer derrière son clavier.
Le texte est tragique, quelquefois dérangeant, mais reste une certaine forme de réalité...
Cynique et tragique
Ce roman commence par une scène classique de vie familiale. Charlotte, parisienne depuis plusieurs années, se rend à Marseille pour visiter ses parents. Alors que la journée semble se dérouler normalement, Charlotte monte dans sa chambre d'enfant et se pend.
Par le biais du roman épistolaire, Régis Jauffret nous permet, doucement, de faire connaissance avec Charlotte.
Les échanges ont lieu entre Charlotte, ironique, fantasque et amoureuse, et l'auteur, dépressif, écorché vif, lâche et bourré de culpabilité.
Cette dualité entre les amants met à jour la difficulté d'aimer convenablement, de s'oublier pour mieux célébrer l'autre.
Alors que Charlotte est dans la vie et le présent, son amant n'est que dans le rêve et l'obsession de l'écriture qui lui permet d'inventer une autre réalité.
Dans cet OLNI, Régis Jauffret met en avant toutes les fragilités de l'écrivain, tous ses doutes, ses petites affabulations, ses obsessions... au point de ne pas vivre sa réalité pour mieux la fantasmer derrière son clavier.
Le texte est tragique, quelquefois dérangeant, mais reste une certaine forme de réalité...