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A la suite d'une épidémie d'encéphalite qui ne frappe que les hommes, les femmes les remplacent dans leurs rôles sociaux, et c'est une Présidente, Sarah Bedford, féministe dure, qui s'installe à la Maison-Blanche. Le Dr. Martinelli, qui recherche un vaccin contre l'encéphalite, est enfermé avec d'autres savants à Blueville, dans une "zone protégée" qui les tient à l'abri de l'épidémie mais dans un climat de brimades, d'humiliations et d'angoisse.
Martinelli acquiert vite la conviction que son vaccin ne sera pas utilisé, du moins sous l'Administration Bedford. C'est paradoxalement chez les femmes qu'il trouvera ses alliées les plus sûres et par les femmes qu'il sera libéré. Mais, une fois Bedford remplacée à la Maison-Blanche par une féministe modérée, Martinelli saura-t-il s'adapter à une société où les hommes ne jouent plus qu'un rôle subalterne ?
féminisme
Un mystérieux virus, l’encéphalite 16, extrêmement contagieux, décime la population masculine mondiale, conduisant de fait les femmes au pouvoir aux États-Unis. Une dictature matriarcale se met en place, qui oppresse la minorité masculine survivante.
Ainsi, certains hommes considérés comme de « grande importance » sont-ils parqués dans des camps où ils sont à l'abri de la contagion, protégés certes mais également privés de toute liberté.
C'est le cas du narrateur, le Dr Martinelli, scientifique à l'origine des premiers travaux sur la maladie et qui œuvre à la découverte d'un vaccin, projet dont ses « protectrices » misandres ne souhaitent pas nécessairement l'aboutissement.
Comme dans Malevil, l'auteur se pose des questions sur la légitimité du couple monogame dans les circonstances exceptionnelles relatées dans ces deux récits.